22 juin 2006

Carrie - William Wyler 1952

"Carrie" est un film de 1952 de William Wyler avec Sir Laurence Olivier et Jennifer Jones, adapté du livre de Théodore Dreiser "Sister Carrie"

L'histoire

Carrie, jeune provinciale issue d'une famille pauvre, quitte sa bourgade natale pour tenter sa chance à Chicago. Dans le train, elle rencontre un commis voyageur. Ce dernier lui procure un appartement et ne tarde pas à devenir son amant. Par la suite, Carrie le quittera pour Hurtswood, quadragénaire aisé et père de famille qui, pour elle, abandonnera son foyer et son travail avant de sombrer dans la misère et la déchéance physique et morale...

Mon avis

Carrie est certainement le film le plus déprimant que j'aie jamais vu. La première partie du film est toute en insouciance et en légèreté, et peut-être qualifiée de simplement sentimentale. Pourtant les choses tournent très vite mal pour les deux personnages. Hurtswood, incapable d'assumer sa déchéance sociale, perd vite ses allures de prince charmant. La métamorphose de Olivier entre la première et la seconde partie du film est impressionante. Même si à la base l'histoire ne paraît pas bien originale, le film gagne à être connu non seulement pour la performance extraordinaire des acteurs (Olivier et Jones), mais aussi pour sa dimension psychologico-sociale. Certaines scènes d'origine, jugées trop dures (les scènes se déroulant dans les asiles de nuit pour sans-abris), ont été censurées lors de la sortie en salle en 1952, apparaissant à nouveau aujourd'hui sur la reédition du film en dvd.

Quelques photos







20 juin 2006

Le maître de forges - Georges Ohnet

Résumé

XIXe siècle – village de Pont-Avesnes - Jura

Claire de Beaulieu est une jeune et belle aristocrate, fiancée au duc de Bligny, un homme superficiel et dépensier, mais qu’elle aime malgré tout. Alors qu’une demande en mariage offcielle doit être faite auprès de sa famille, le duc disparaît, préférant épouser Athénaïs Moulinet, la plus farouche ennemie de Claire, une fille sans titres, mais détentrice d’une immense fortune. Ce qui permet au duc de racheter toutes ses dettes de jeu et de vivre dans une aisance qui lui aurait manqué s’il avait épousé Claire, dont la famille est complètement ruinée – ce qu’elle ignore. Elle épouse donc par dépit et par vengeance le maître de forges de Pont-Avesnes, Philippe Derblay, qui éprouve pour elle l’amour le plus profond et le plus sincère. Mais Philippe s’aperçoit vite de l’absence de sentiments de Claire, et de la haine qu’elle lui porte. Il jure alors de lui faire regretter son attitude en devenant froid et distant. La jeune femme va cependant changer et défendra farouchement son mariage si fragile contre les attaques répétées de Bligny et de sa femme…


Mon avis


Le maître de forges,
de Georges Ohnet, un livre injustement tombé dans l'oubli, n'est pas sans rappeler un certain Nord et Sud...Le héros est de la même trempe que ce cher John Thornton, leur ténacité, leur intégrité sont similaires. La relation que le maître de forges entretient avec sa jeune soeur rappelle également l'attachement du Darcy d'Orgueil et Préjugés avec sa cadette Georgiana. Bref, Philippe Derblay est une sorte de concentré de héros romantiques, tandis que Claire, orgueilleuse et entêtée , se rend compte de son erreur à avoir repousser un tel homme, à l'image de Margareth ou de Lizzy...

19 juin 2006

Persuasion de Jane Austen




Résumé

Anne, la deuxième fille du baronnet Sir Walter Elliot, est une jeune femme de 28 ans, paisible et solitaire. La seule ombre de ce caractère effacé et tranquille : elle a refusée de s’engager dans un mariage d’amour 8 ans auparavant, poussée par son excellente amie Lady Russel, persuadée que cette union lui serait parfaitement défavorable.
Voilà qu’Anne est cependant amenée à rencontrer le jeune homme à nouveau. Frederick Wentworth, devenu capitaine de frégate, fait preuve d’une froideur et d’un dédain particulier à son égard, tandis qu’elle sent renaître dans son cœur les sentiments d’autrefois…

Mon avis

J'attendais beaucoup de ce roman. Un peu trop peut-être. Je ne nierai pas que l'oeuvre est pleine d'humour, que Jane Austen a réussi a faire une fois de plus un portait peu flatteur de ses semblables. Le ridicule de certains personnages est irrésistible (Sir Walter Eliot par exemple), mais j'ai trouvé d'une façon assez étrange, que l'histoire commençait à s'essouffler sur la fin. Je m'attendais sans doute un peu trop à retrouver un roman similaire à Orgueil et Préjugés, oeuvre qui reste pour moi mon préféré de cette chère Jane.

16 juin 2006

Le silence de la mer - Gallerie I

"Ceci est naturellement nécessaire"





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D'autres bientôt...

EDIT :

Voici quelques nouvelles captures très gentillement envoyées par Sylvie-Caro, suite à nos passionnantes discussions sur la possibilité d'un "après" de Jeanne et Werner...

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Merci encore, Sylvie ;-)

Le Silence de la Mer - Résumé



Charentes-Maritime – 1941.

Jeanne Larosière, vit avec son grand-père dans la vieille ferme familiale. Pour gagner sa vie, elle donne quelques cours de piano au village. Cette vie, qui pourrait presque paraître tranquille au milieu des horreurs de la guerre, va être troublée par un ordre de réquisition de la Kommandantur, qui va les obliger à loger un officier allemand. Jeanne et son grand-père sont bien décidés à résister à leur façon à cette occupation, en observant simplement un silence immuable. Cependant, Werner Von Ebrennac est bien différent de ce qu’ils avaient imaginé. Le capitaine est un homme cultivé et délicat, qui tente par tous les moyens de rendre sa présence plus supportable à ses hôtes. Malgré son silence, Jeanne se sent vite partagée entre ses idéaux et ses sentiments…

Résumé du Silence de la Mer - Adaptation télévisée de Pierre Boutron avec Thomas Jouannet, Julie Delarme et Michel Galabru.


Tiré des nouvelles de Jean Bruller (dit Vercors) "Le Silence de la Mer" et "Ce jour-là"