26 février 2007

Persuasion - Adaptation ITV 2007

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Cela fait quelques mois que ITV prépare sa Jane Austen Season et que l'on aperçoit des photos de tournage prises à la sauvette par des fans, sans que l'on parvienne à en savoir beaucoup plus. Un trailer est dès à présent visible sur youtube ICI

Les trois adaptations qui seront diffusées sont :

- Persuasion, avec Rupert Penry-Jones (les fans de Spooks Mi:5 sauront de quoi je parle) et Sally Hawkins

- Northanger Abbey, avec Felicity Jones et JJ Feild

- Mansfield Park, avec Billie Piper et James d'Arcy
Quelques caps de Persuasion

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Persuasion et Northanger Abbey sont deux adaptations que j'attends avec impatience... Le premier parce que l'adaptation de 95 ne m'a totalement convaincue, et la seconde parce qu'il s'agit d'un roman que j'adore et que je classe dans mon trio de tête des oeuvres de Jane Austen.

Malheureusement, ne pouvant capter ITV, il faudra attendre encore de longs mois avant la sortie en dvd de ces trois adaptations...

Par ailleurs, une nouvelle adaptation de Sense & Sensibility est programmée à la BBC, sous la direction d'Andrew Davies, l'auteur de l'excellentissime miniserie Pride & Prejudice avec Colin Firth. Les rumeurs vont déjà bon train concernant cette adaptation... Certains fans s'avouent déjà déçus par le scénario de Davies. Wait & See...

23 février 2007

Le Château des Carpathes - Jules Verne




Résumé :
Les habitants du paisible village de Werst, à la frontière transylvaine, sont intrigués et terrifiés par d’étranges phénomènes se déroulant au château des Carpathes, le burg surplombant la colline voisine. On sait pourtant que le baron de Gortz, l’ancien seigneur du lieu, a disparu depuis plusieurs années sans laisser de traces, et laissant la demeure dans un complet abandon. Une expédition est cependant organisée vers le burg, dans l’espoir d’éclaircir le mystère ou de chasser les esprits maléfiques qui semblent l’habiter. Les malheureux aventuriers sont alors repoussés par une force « diabolique » avant même d’avoir pu y pénétrer… Les habitant de Werst vivent depuis ce jour dans la terreur, jusqu’à ce que Franz de Télek, un jeune noble de passage dans la région, apprenne l’existence de ces phénomènes. C’est lorsqu’on prononce devant lui le nom de Rodolphe de Gortz, que le jeune homme se décide a entreprendre lui-même une exploration des lieux. L’ancien baron de Gortz l’avait en effet maudit plusieurs années auparavant, au moment la mort de la Stilla, la jeune cantatrice à laquelle il était fiancé et pour laquelle le baron nourrissait une admiration terrifiante et quasiment obsessionnelle…

Mon avis :

Quand j’ai appris l’existence de ce livre de Jules Verne, le seul ouvrage proprement fantastique qu’il ait jamais écrit aux dires des biographes, je me suis empressée de me le procurer et de le dévorer. Après une mise en route assez difficile (ce qui est toujours le cas quand je lis Jules Verne), des descriptions géologiques et géographiques un peu trop poussées à mon goût, je suis finalement entrée dans l’histoire… Bizarrement, je m’attendais depuis le début à ce qu’à un moment ou à un autre, le récit fantastique ne retombe dans le rationnel. Connaissant Jules Verne et son esprit cartésien, je m’attendais pas à autre chose. Et j’avais raison dans un certain sens. Les explications sont fantaisistes, mais elles sont bel et bien là pour nous rassurer… L’histoire est relativement brève, les descriptions des personnages sont succinctes, et pourtant, quel scénario, quelle imagination ! J’ai retrouvé ce thème littéraire cher à mon cœur qu’est l’obsession, ou plutôt les sentiments obsessionnels poussés à l’extrême qu’éprouvent les personnages, qui ne sont ici que malheureusement survolés. Ils sont présentés néanmoins par les habitants de Werst, qui vivent dans la terreur du Chort – du diable et des esprits malfaisants - , par Franz de Télek, hanté par le souvenir de sa fiancée morte tragiquement sur scène, et par le personnage noir du roman, Rodolphe de Gortz, le baron maudit du château des Carpathes, adorant la Stilla d’une façon exclusive (ce qui n’est pas sans rappeler un certain Fantôme de l’Opéra…).
J’aurais beaucoup aimé voir dans ce roman des personnages plus développés, plus fouillés. Ils ne sont qu’ébauchés et on aurait tellement envie d’en savoir plus ! J’ai un peu eu l’impression que les faits sont racontés d’une façon quasi journalistiques : on relate les faits avec exactitude, mais les motivations sont presque ignorées. C’est dommage, mais cela n’empêche que j’ai passé un très bon moment avec ce livre, qui diffère cependant beaucoup des autres ouvrages du grand romancier…



Le château des Carpathes, Jules Verne - 1892 - Le Livre de Poche

20 février 2007

Le fantôme de l'opéra - 1990 - Captures

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Discovering the stage...

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First lessons

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The "Premiere"

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Let me see your face

D'autres captures bientôt... Quand imageshack sera moins capricieux !

05 février 2007

Le fantôme de l'opéra (1990)

De Tony Richardson

1990

Téléfilm en deux épisodes de 1h30
Pour la chaîne américaine NBC.

Avec Charles Dance (Erik – le fantôme), Teri Polo (Christine Daaé), Adam Storke (le comte de Chagny), Ian Richardson (Mr Cholet), Jean-Pierre Cassel (l’inspecteur Ledoux), Andréa Ferréol (la Carlotta)…

The Phantom of the Opera



Résumé :

Christine Daaé est une jeune chanteuse inexpérimentée qui est engagée à l’Opéra Garnier grâce à une recommandation du comte de Chagny. La Carlotta, la Diva et épouse du nouveau directeur, refuse de lui faire intégrer les chœurs et la relègue à la lingerie. Christine apprend que le bâtiment est « hanté » par un obscur personnage que l’on surnomme « le fantôme » et qui donne depuis des années toutes les directives pour gérer l’opéra, et assassine froidement quiconque ose s’opposer à sa volonté, ou quiconque voulant découvrir son identité. La nouvelle direction n’entend cependant pas les choses de cette oreille, et décide d’y mettre rapidement bon ordre. Mais le fantôme, insaisissable, reste une énigme et tous sont obligés de se plier… Le fantôme entre-temps, a découvert la jeune Christine et lui propose de devenir son professeur de chant. Pleine d’innocence et de pureté, la jeune femme, fascinée, accepte. L’énigmatique personnage ne tarde pas à tomber éperdument amoureux de Christine, qui lui voue, quant à elle, une admiration sans bornes. Du jour au lendemain, et grâce aux bons conseils de son « maestro » , Christine est choisie comme remplaçante de la Carlotta pour interpréter Margueritte dans Faust de Gounod. Pour Christine, c’est enfin l’occasion d’une reconnaissance, mais c’est sans compter la jalousie et les machinations de la Carlotta…

Mon avis :

J’ai appris l’existence de ce téléfilm complètement par hasard, et après bien des mésaventures lors de la commande du dvd, j’ai enfin visionné ce weekend cette version, malmenant quelque peu l’intrigue du roman original, mais n’en demeurant pas moins fascinante.
Je ne m’attendais pas du tout à trouver une histoire si prenante, si triste, et si belle. Beaucoup de choses m’avaient déplu dans le roman de Gaston Leroux, tandis que dans la comédie musicale, l’histoire était entièrement remaniée (parfois d’une façon assez heureuse) pour paraître beaucoup plus flamboyante et baroque. Ici, on est plongé dans une ambiance plutôt lugubre et profondément triste. Le fantôme apparaît tout d’abord comme un personnage manipulateur, glacial. Le jour où Christine arrive à l’opéra, son cœur s’ouvre enfin, et son âme alors lugubre s’illumine en entendant la voix de la jeune chanteuse. Je me souviens notamment d’un dialogue entre le fantôme et Christine :

« Where do you live, maestro ? »
« When you sing, I live in Heaven. If you not, I am down below. »


Les deux personnages vouent l’un pour l’autre une admiration réciproque qui se transforme immédiatement en un lien indéfectible, presque surnaturel. Ici, pas de fascination ambiguë, pas de jalousie violente, tout n’est que douceur et sombre tristesse. Quand le comte de Chagny entre dans la vie de Christine, le fantôme, jaloux, voit Christine s’éloigner de lui, en souffrant en silence. Il n’y a donc aucune haine mortelle, car la jeune femme aime le fantôme, malgré son attachement à Chagny…Erik (car ici, le fantôme a un nom) est à l’occasion un assassin, un être solitaire et lugubre, mais son génie musical, sa sensibilité, sa tendresse, sont les sentiments qui se sont imposés dans le cœur de Christine, qui choisit, de son plein gré, de rester à ses côtés. Le fantôme est un personnage protecteur et tendre, qui n’est pas simplement animé d’une folie destructrice. Il aime Christine d’une façon exclusive, mais pas égoïste. Toutes ces nuances font de cette adaptation certainement l’une des meilleure qui ait jamais été tournée. Le tournage sur les lieux même de l’intrigue renforce encore la beauté et la somptuosité des plans, même si les images restent la plupart du temps assez sombres. La qualité de l’interprétation est indéniable. L’excellent Charles Dance, brillant comédien britannique de la Royal Shakespeare Company, derrière un masque de cire qu’on ne le voit jamais ôter (sauf lors de quelques rares plans de dos…), offre un fantôme charismatique, triste, torturé par sa difformité et par l’amour impossible et unique qu’il voue à Christine. Teri Polo, d’une beauté diaphane, est littéralement parfaite pour incarner la jeune chanteuse animée d’une tendresse et d’un amour innocent pour le fantôme, partagée entre l’admiration qu’elle voue à son maestro et son attachement à son amour d’enfance, le frivole comte de Chagny. Bon nombre de scènes m’ont touchée, bouleversée, par les dialogues, les sentiments présents dans chaque regard, dans chaque geste. La scène de la fin, sur le duo final du Faust de Gounod m’a fait verser des larmes :

Marguerite
Ah! c'est la voix du bien aimé!
A son appel mon cœur s'est ranimé!

Faust
Marguerite!

Marguerite
Au milieu de vos éclats de rire,
Démons qui m'entourez,j'ai reconnu sa voix!
Sa main, sa douce main m'attire!
Je suis libre! il est là!
Je l'entends, je le vois!
Oui, c'est toi, je t'aime,
Oui, c'est toi, je t'aime,
Les fers, la mort même ne me fond plus peur!
Tu m'as retrouvée…
Ma voilà sauvée…
C'est toi, je suis sur ton cœur!

Faust
Oui, c'est moi, je t'aime,
Oui, c'est moi, je t'aime,
Malgré l'effort même
Du démon moqueur,
Je t'ai retrouvée…
Te voilà sauvée,
C'est moi, viens, viens sur mon cœur!

[…]
Marguerite
Anges purs, anges radieux
Portez mon âme au sein hes cieux!
Dieu juste, à toi je m'abandone!
Dieu bon, je suis à toi, pardonne!
Anges purs, anges radieux,
Portez mon âme au sein des cieux!…

Faust
Viens, suis-moi, je le veux!

Marguerite
Anges pur, anges radieux,
Portez mon âme au sein des cieux!


Quant à la scène sur le toit de l’Opéra, où le fantôme s’enfuit avec Christine, c’est certainement la plus belle et la plus émouvante… Mais je n’en dis pas plus pour ceux qui aimeraient voir ce magnifique téléfilm…


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The Phantom of the Opera





The Phantom of the Opera



The Phantom of the Opera - 1990


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Pour plus d'informations, consultez l'excellent site dédié à Charles Dance (contenant gallerie photos et revues de presse) :

www.charlesdance.co.uk

Malheureusement, cette version demeure injustement méconnue. Très peu de sites en font mention.

D'autres caps bientôt dans un autre post...