18 juin 2013

Sherlock sur France 2 pour l'été !

Qu'on se le dise : Sherlock saison 2 sera diffusé sur France 2 cet été, à partir du 3 juillet à 20h45, suivi d'une rediffusion de la saison 1 à partir de 22h15.
On retrouvera donc le détective, brillamment incarné par Benedict Cumberbatch et son acolyte et ami le docteur Watson (Martin Freeman), dans les épisodes suivants : "Un scandale à Buckingham", "Les chiens de Baskerville", et "La chute du Reichenbach".


Préparez vous à des rebondissements lors de cette éprouvante saison 2, qui ne sont pas étrangers à la présence du machiavélique Jim Moriarty, interprétéé par le très glaçant Andrew Scott.


La saison 3, toujours en préparation Outre-Manche, est annoncée pour l'hiver 2013-2014 sur BBC One, et serait apparemment la dernière saison de la série.

17 juin 2013

"It was almost inhuman" (Mary Philbin - 1993)

Tous ceux qui sont passés un jour sur ce blog ont pu s'apercevoir de mon adoration pour le Fantôme de l'Opéra et l'oeuvre de Leroux en général. Une adaptation de laquelle je parle peu, mais qui n'en est pas moins un chef d'oeuvre, est probablement la version muette de Rupert Julian de 1925, avec dans les rôles titres Lon Chaney et Mary Philbin (pour un avis sur le film, c'est par ici). En parcourant tumblr il y a quelques temps, je suis tombée sur cet extrait d'interview très émouvante de l'actrice, menée en 1993. Lon Chaney Sr, surnommé à juste titre "the man of thousand faces", était un pionnier en matière de maquillage de cinéma, allant jusqu'à utiliser des procédés assez "barbares". Dans le rôle du Fantôme, en 1925, l'acteur s'était fabriqué une prothèse déformante pour la bouche, et un système de fils invisibles qui lui maintenaient le nez retroussé, qui le faisaient atrocement souffrir mais lui donnant cet aspect assez horrible, qui a marqué durablement les spectateurs...




“When it came time for the famous unmasking scene I did not have to act. What I mean by that is, Mr. Chaney never prepared for me his makeup for the Phantom. I knew it was very horrible and I could see the yellowish color of his skin behind his neck. It was very early in the shooting schedule, since we had to do all of his scenes first because we had other commitments.

He silently came onto the set and took his place at the organ. I later learned that he could not speak because of the makeup around his mouth. Well, all you have to do is look at the picture and you can see my reaction when I first saw what he had done to his face! But it wasn’t just his face. I will never forget the horrible rage that came from his eyes, and the cry that he let out just before he turned around seemed to come from all around the set. Not from him. It was almost inhuman."

(Mary Philbin, 1993). 

Coup de coeur en musique... classique

Pendant ces quelques semaines d'été, j'aimerais chaque semaine poster un extrait de grande musique... Celle qui est tour à tour solennelle, brillante, mélancolique, enlevée, romantique ou triste. Celle qui vous remue, qui vous émeut, celle qui est si belle qu'elle vous fait penser que le monde, après tout, n'est pas si dénué d'espoir ou de grandeur...

Cette semaine, j'ai choisi la Valse sentimentale de Tchaïkovsky, une oeuvre connue pour avoir été interprétée notamment dans un sobre duo violon / piano ou violoncelle / piano. Ici, j'ai opté pour la version pour orchestre et solo de violon interprété par la sublime Katica Illényi, aux accents résolument slaves, à la fois légers, et mélancoliques ou grandioses. Une magnifique interprétation pour une oeuvre qui vous remue jusqu'au fond de l'âme...

07 juin 2013

La Belle et la Bête : nouvelle version... (2014)


Voilà des mois que l'on parle de cette nouvelle adaptation de Christophe Gans. Une première image enfin a été dévoilée... Outre des costumes somptueux, impossible de tirer quelque information que ce soit au sujet de ce film dont la sortie a été postposée en 2014.
Au casting, on trouvera Vincent Cassel (la Bête), Léa Seydoux (Belle), André Dussolier (le père de Belle), ou encore Audrey Lamy et Sara Giraudeau.
On en redemande...

Holmes (1854/+1891?) Livre III : L'ombre du doute


Après avoir entendu de troublantes révélations sur le passé de Holmes, Watson, assailli par de doutes profonds, décide de poursuivre son enquête sur les routes de France. A Pau, il découvre que son ami avait, dans sa prime jeunesse, été peintre au Grand Hôtel Vernet, en utilisant un prête-nom et logeant chez une ancienne nourrice de la famille, s'avouant orphelin.
De son côté, Wiggins poursuit ses investigations à Londres, où il fait la connaissance du docteur Parks, qui par le passé, fut étroitement lié à la famille Holmes, en particulier à la mère du détective.

Lorsqu'en France, la nourrice de Holmes subit une tentative d'assassinat, Watson se retrouve plongé dans la terreur et la confusion.

***
Voilà des mois que cette BD est sortie, et je n'ai jamais pris le temps d'en faire une critique, car elle la mérite amplement. D'autant plus que l'attente entre le tome 2 et le tome 3 fut interminable, pour ne pas dire, intenable...

Pour définir ce tome 3, je reprendrai le dernier terme du résumé : confusion. Plus cette série avance, et plus j'ai l'impression que le lecteur nage en pleine incertitude. Il est de plus en plus complexe de dérouler l'écheveau du mystère qui entoure la mort (ou la disparition) de Holmes.
Tout d'abord, ses parents, comme on l'a vu dans le second volet, ne font d'ailleurs qu'épaissir le brouillard qui nimbe l'intrigue, par des révélations dont on ne sait au juste si elles sont véritables ou non. La mère du détective, passablement étrange et froide, dont on apprend que Holmes aurait volontiers souhaité oublier l'existence, ne fait qu'ajouter au trouble ressenti par Watson et donc le lecteur. Dans le troisième tome, l'intrigue est au point mort - ou presque. On sait que tous les agissements du docteur Watson sont épiés, que ses moindres faits et gestes sont rapportés à un personnage demeurant dans l'ombre. Qui est-il ? On pense le savoir, ou est-ce une illusion destinée à égarer davantage le lecteur ? On le saura sans doute dans le tome 4...
Puis, il y a le docteur Parks, qui à Londres en apprendra sans doute beaucoup à Wiggins sur la nature de ses relations à la famille Holmes, mais aussi des ombres qui semblent planer sur cette famille pour le moins singulière.

Que cache si prudemment la famille Holmes ? Le détective aurait-il donc simuler sa mort, et pour quelles raisons, si Moriarty n'est effectivement pas celui que l'on croit ?
Inutile de dire que, décidément, le tome 4 se conclut sur plus d'énigmes qu'il n'en a résolu... 

Au-delà de l'intrigue plutôt retorse, le dessin monochrome est toujours aussi somptueux, et ne peut que susciter l'admiration.