19 mars 2007

L'Homme Invisible d'H.G. Wells

Image Hosted by ImageShack.us




Le résumé
Par une rude journée d’hiver, un singulier personnage arrive dans la petite ville d’Iping. Son visage, entièrement recouvert de bandages, laisse supposer que celui-ci est entièrement défiguré. Cependant, cet homme taciturne, qui se révèle bientôt être aussi violent qu’imprévisible va disparaître, ne laissant sur place que ses vêtements et ses bandages… Ce personnage insaisissable va terroriser la région, tandis que la police, impuissante, est à ses trousses…

Mon avis


J’ai lu ce livre il y a 12 ans, et j’en avais gardé un souvenir agréable mais assez vague.

J’avais dans l’esprit l’image de ce personnage torturé et malheureux qu’était l’homme invisible, sans doute façonnée par une série quelconque des années 80 qui avait détourné le personnage de base… En réalité, le lecteur est face à ce médecin passionné de physique, Griffin, qui a découvert l’invisibilité. Au lieu de faire profiter le monde scientifique de sa découverte, celui-ci n’a trouvé d'avantages à son état que la supériorité qu’il implique sur autrui et les crimes qui peuvent donc être commis en toute impunité…
Le personnage étrange, taciturne, est entraîné dans une folie destructrice qui le pousse à commettre tout d’abord des petits larcins pour pouvoir subsister, mais ce sentiment de puissance l’envahissant, Griffin est sujet à des accès de colère aussi subits que dangereux, qui le conduisent au meurtre.
On a beaucoup déformé cette histoire dans le cinéma et dans les séries, et c’est assez dommage. Le livre est tout à fait passionnant, et le personnage principal l’est tout autant, malgré la profonde antipathie qu’il suscite chez le lecteur. A aucun instant on peut prendre pitié de cet homme, victime volontaire de son propre génie, qui s’inocule volontairement ce poison qui le conduira d’abord à la folie, puis à la mort.

La scène finale où Griffin est enfin rattrapé par la police me laissera un souvenir impérissable…

Je crois que la meilleure adaptation à ce jour reste celle de 1933 de James Whale avec Claude Rains. Plus récemment, le film The Hollow Man, librement inspiré du mythe, m’a laissé un bon souvenir également.

A lire et à voir !
L'Homme Invisible, de Herbert George Wells, Le Livre de Poche
1897

Image Hosted by ImageShack.us

The Invisible Man de James Whale

1933

8 commentaires:

  1. Bonjour Clélie, ici Annick,

    Je n'aime pas trop la science fiction. Les seuls livres de science fiction que j'ai lus sont de Barjavel. J'en ai lus deux ou trois dont "La Nuit des Temps" et "Le grand Secret". Mon roman préféré, non seulement de Barjavel, mais aussi celui que j'emporterais sur une île déserte est sans conteste "L'Enchanteur" qui est un hymne, une ode à la femme.

    Bonne fin de journée !

    Annick

    RépondreSupprimer
  2. J'ai lu l'Enchanteur un peu trop jeune je pense (je devais avoir 13 ans) et je ne l'ai absolument pas aimé. Ton avis me donne très envie de m'y replonger... Merci pour le conseil !

    L'homme invisible n'est pas vraiment un roman de science-fiction, je crois qu'il va bien au-delà de ça. Il décrit l'obsession, la folie dans un contexte fantastique. Je l'ai trouvé très intéressant.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour,

    il est possible, pour ce qui veulent, de trouver un résumé complet de l'oeuvre par chapitre et une fiche de lecture ici:

    http://site.voila.fr/homme-invisible/index.html

    RépondreSupprimer
  4. Admi3x, merci pour le renseignement.

    Cependant, le téléchargement de ces fichiers est payant.

    Clélie.

    RépondreSupprimer
  5. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  6. Message de l'admin :

    Le précédent commentaire a été supprimé. Je suppose qu'il s'agit du même internaute qui a écrit un commentaire dans l'article sur le silence de la mer. Je précise que les commentaires sont faits pour partager des points de vue constructifs, non pour y laisser des banalités affligeantes qui n'intéressent personne. Même remarque pour l'orthographe et le langage SMS.
    Merci de faire attention à votre langage dans ces pages. Les commentaires sont supprimés automatiquement en cas de non-respect de ces règles.

    RépondreSupprimer
  7. Voilà une lecture qui remonte aussi à assez loin...j'ai ce petit chef d'oeuvre dans mon étagère depuis des années, et il figure parmi mes classiques préférés, et de ceux découverts par le film La Ligue des Gentlemen Extraordinaires...(le ridicule tue-t-il ? Je dois revoir ce navet pour voir s'il a encore de la valeur...)
    Mais l'oeuvre et le personnage se sont révélés très intéressants en eux-même. Ton article me donne envie de le relire. Rajouté, encore, sur ma liste à lire qui n'en finira jamais, je le crains. ^^

    RépondreSupprimer
  8. This book is one truth wound it is really invalid(useless) I like has to excuse me in the loan of those who have to appreciate this book but the tastes and the colors are never discussed

    RépondreSupprimer